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Confiné depuis plusieurs jours, tu erres entre ta chambre, la cuisine et quelques rares sorties à l’extérieur. Avec les mesures de confinement instaurées un peu partout sur la planète, l’humanité tourne au ralenti. Et cette diminution des activités humaines a des conséquences inattendues dans la croûte terrestre.
Les sismologues, qui étudient les mouvements à l’intérieur de la Terre, ont constaté une baisse des vibrations dans la croûte terrestre. Ces vibrations de surface sont provoquées naturellement par le mouvement des océans, l’activité volcanique et les mouvements des plaques tectoniques à l’origine des séismes. Ces nombreuses vibrations continuent forment un « bruit sismique ». Il est détectable grâce à un appareil appelé sismomètre.
Mais, les activités humaines, comme les transports ou le fonctionnement des usines, engendrent également des vibrations et donc, du bruit sismique. Si individuellement ces vibrations ont un effet plutôt faible, ensemble, elles génèrent des interférences dans les mesures des sismologues, un peu comme une « pollution » sismique. À proximité des villes ou des zones industrielles, les enregistrements sismiques sont donc parasités par ce bruit de fond.
L’arrêt actuel de nos activités permettra aux sismologues « d’entendre » plus finement et plus précisément les vibrations de la croûte terrestre. Un peu comme quand tu discutes avec quelqu’un dans une salle très bruyante; si on enlève le bruit de fond, tu entendras mieux ce que la personne te dit. C’est pareil pour les sismologues.
En plus d’éviter de propager le virus, contribue à la sismologie: reste chez toi !
