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L’utilisation des outils d’intelligence artificielle cache une réalité alarmante : leur impact environnemental. Ces technologiques consomment des quantités astronomiques d’eau et d’électricité.
Tu as sûrement déjà utilisé des outils d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT pour effectuer des recherches ou générer du texte. L’utilisation de l’IA soulève de sérieuses questions éthiques et de fiabilité des données. Mais sais-tu que ces technologies ont aussi un impact considérable sur l’environnement ?
Une requête avec l’outil d’IA ChatGPT, par exemple, nécessite environ 10 fois plus d’énergie qu’une requête classique sur le moteur de recherche Google. Comment fonctionnent ces requêtes ? Elles s’appuient sur des centres de données qui contiennent des centaines de serveurs. Ces derniers assurent le fonctionnement de tous les services en ligne que nous utilisons au quotidien : réseaux sociaux, streaming, stockage de fichiers (cloud), jeux en ligne, IA, etc. Pour cela, les serveurs fonctionnent en continu et doivent être alimentés en permanence en électricité.
Les serveurs d’IA sont plus énergivores que les serveurs classiques, car ils traitent un nombre plus important de données et ont besoin d’une plus grande puissance de calcul. Par exemple, en 2023, les 200 millions d’utilisateurs hebdomadaires de ChatGPT ont utilisé la même quantité d’électricité que plus de 43 200 foyers américains ! L’IA contribue ainsi considérablement à l’augmentation de la consommation mondiale d’énergie.
Au-delà de l’électricité nécessaire pour alimenter les centres de données, il faut aussi beaucoup d’eau pour les refroidir, car ils fonctionnent en continu et dégagent beaucoup de chaleur. Imagine : pour générer un simple courriel de 100 mots avec ChatGPT-4, il faut jusqu’à 1,4 litre d’eau !
Ces chiffres sont inquiétants, d’autant plus qu’ils sont à multiplier par le nombre d’utilisateurs dans le monde. Il est important d’être conscient de son impact. Chaque requête, chaque courriel généré par IA a un coût pour la planète. En utilisant ces outils de manière réfléchie, nous pouvons contribuer à limiter leur impact environnemental. Moins on s’en sert, mieux la planète se porte.