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24 février 2020
Temps de lecture : 1 minute

Reconnaissance faciale : tous surveillés?

Photo: ryanking999 @ depositphotos.com

Es-tu impressionné par la facilité avec laquelle un réseau social comme Facebook sait reconnaître le visage d’un utilisateur sur une photo ? Et cette technologie n’en est qu’à ses débuts, elle se développera dans les années à venir. Son utilisation dans les lieux publics soulève toutefois de nombreuses questions sur la protection de notre vie privée et de nos données personnelles.

Le but de la reconnaissance faciale est d’identifier des personnes ou de vérifier leur identité en comparant leur visage avec les images stockées dans une base de données. Dans un premier temps, l’ordinateur détecte le visage puis crée une empreinte numérique de celui-ci en utilisant des points précis. Cette empreinte est ensuite comparée avec les visages identifiés dans la base de données jusqu’à trouver une correspondance. Pour une efficacité maximale, le degré de précision doit être le plus élevé possible afin d’éviter des erreurs.

Dans l’espace public, cette technologie a essentiellement pour but la surveillance et la sécurité dans des lieux très achalandés comme les aéroports ou les manifestations. Le problème, c’est qu’elle implique de prendre des photos ou des vidéos de personnes à leur insu, ce qui permet la création de banque de données par exemple. Et une fois ces données existantes, il faut les stocker et les protéger afin qu’elles ne tombent pas dans de mauvaises mains.

Les dérives arrivent plus vite qu’on ne l’imagine : en Chine, la reconnaissance faciale est utilisée dans le métro ou encore pour payer dans un restaurant. Depuis décembre 2019, il est même obligatoire de s’enregistrer par reconnaissance faciale pour acheter un cellulaire !

En Occident, il apparaît essentiel de veiller à l’encadrement de cette technologie. Au Québec, la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST) s’intéresse à ces questions et produit des rapports sur le sujet. Il s’agit même de la thématique pour l’année 2020 de la 8e Commission jeunesse du CEST qui se penchera sur des cas concrets tirés de l’actualité. Toi, qu’en penses-tu ?

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