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La robotique sociale est en plein essor. Son but ? Développer des robots capables d’interagir avec les humains pour les assister au quotidien. Seront-ils bientôt parmi nous ?
Le monde de demain sera-t-il peuplé de robots intelligents ? Chargés de toutes les tâches du quotidien, à la maison, dans les magasins, dans les écoles, dans les hôpitaux ? Capables d’interagir avec les humains, de parler, de nous assister pour nous simplifier la vie ? Les robots sont déjà largement utilisés pour des tâches manuelles et répétitives, comme dans les usines de fabrication : de voitures, de nourriture, d’objets en tout genre. Avec les avancées de la robotique combinée à celles de l’intelligence artificielle, une nouvelle discipline apparaît : la robotique sociale ! Son objectif est de créer des robots capables d’interagir socialement en ajustant leurs comportements aux émotions des humains.
Mais comment les robots pourraient-ils interpréter les émotions ? Tes émotions se traduisent majoritairement par les expressions sur ton visage et par ta voix. Les robots sont munis de caméras pour visualiser et interpréter les mouvements du visage, surtout les yeux et la bouche, ainsi que de capteurs auditifs pour capter la voix et les changements de tons, d’intensité, de diction. En analysant ces différentes données grâce à des algorithmes complexes, ils arrivent à interpréter les émotions humaines. En retour, ils peuvent adapter leurs comportements, répondre avec un système de génération de voix, voire même simuler des émotions. En revanche, ils ne ressentent pas réellement ces émotions !
Quel est l’intérêt de développer l’intelligence émotionnelle des robots ? Plusieurs robots sociaux ont déjà été développés comme les robots humanoïdes Pepper, Nao et Care-O-bot, le robot chien Aibo, voire le robot phoque Paro. Ces robots dits « sociaux », ou « robots de service » sont utilisés comme assistants aux personnes. Pour aider les clients d’un magasin, recevoir les clients d’un restaurant, aiguiller des voyageurs dans des aéroports, donner des informations aux participants d’un événement. Certains robots ont même été testés dans des hôpitaux comme assistants aux soins. Ils peuvent accompagner les aînés ou aider au diagnostic pour des troubles psychiatriques comme Alzheimer ou l’autisme.
L’avantage de ces robots par rapport aux êtres humains ? Leurs comportements ne sont pas modifiés par leurs émotions, la fatigue, les soucis de la journée. Ils ne sont jamais malades et toujours de bonne humeur ! En revanche, les robots ne sont pas capables de ressentir les émotions ou d’avoir une conscience. Ils ne savent pas distinguer des émotions complexes ou s’adapter à un contexte. Ils ne sont pas encore prêts de nous remplacer, mais ils ont le potentiel d’être de formidables assistants ou compagnons.
super article sa me rassure