Doha (Crédit: xxx)
Le Qatar a cessé de produire de l’hélium pendant un mois, au cours de l’été dernier. Une interruption qui a semé l’émoi chez les chercheurs et les industriels pour qui ce gaz est indispensable.
Depuis juin, le minuscule État du Qatar est isolé de ses voisins du golfe Persique, qui lui ont fermé leurs frontières après avoir accusé son gouvernement de soutenir les groupes terroristes. La crise diplomatique, qui semble toujours sans issue au moment d’écrire ces lignes, a compliqué les déplacements des Qataris, l’importation de nourriture, le pèlerinage vers la Mecque… et la chaîne d’approvisionnement en hélium.
Deuxième plus grand producteur du monde après les États-Unis, le Qatar a fermé ses usines d’hélium pendant un mois, incapable d’exporter ce gaz noble par la route habituelle qui traverse la frontière de l’Arabie saoudite jusqu’à un port des Émirats arabes unis.
L’interruption a soulevé un vent de panique dans des laboratoires, des hôpitaux et des usines du monde entier, certains craignant une pénurie d’hélium, d’autres une augmentation vertigineuse de son prix. Car, faut-il le rappeler, ce gaz ultra léger ne sert pas qu’à gonfler des ballons et à imiter Donald Duck.