On sait qu’adopter une diète méditerranéenne, riche en fruits et légumes, en poissons, en huile d’olive, en grains entiers et faible en viande rouge, est bénéfique pour la santé cardiovasculaire. Or une nouvelle étude apporte une nuance à cette réalité : ce type d’alimentation aurait des impacts positifs seulement chez les classes socioéconomiques favorisées.
La recherche a montré que le régime méditerranéen réduit bel et bien le risque – de 15% – d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire. Cependant, ces résultats ont été notés seulement chez les gens les plus éduqués et qui gagnent au moins 40 000 euros (environ 60 000 dollars canadiens) par année.
Pour arriver à ces résultats publiés dans International Journal of Epidemiology , des chercheurs italiens ont étudié près de 20 000 personnes de 35 ans et plus sur une période de quatre ans.
L’étude a montré que chez les adeptes d’une diète méditerranéenne, les gens avec un statut socioéconomique élevé réussissaient à avoir une alimentation de plus grande qualité que ceux ayant un profil socioéconomique faible.
Les mieux nantis consommaient ainsi davantage de micronutriments (vitamine D, calcium, etc.), d’acides gras et d’antioxydants, dont des polyphénols. Ils avaient aussi tendance à opter pour une plus grande variété d’aliments et à choisir davantage des grains entiers et des produits biologiques.