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24 juillet 2017
Temps de lecture : 1 minute

Nous sommes trop gras…et ça inquiète les chercheurs

Une grande majorité de la population pourrait être « en surcharge graisseuse ».

Connaissez-vous le terme ‘ »overfat », que l’on pourrait traduire par « trop gras »? C’est la nouvelle épidémie qui préocuppe les chercheurs en santé publique.

Selon une étude récente, parue dans la revue Frontiers in Public Health , jusqu’à 90% des hommes adultes et 80% des femmes (50% des enfants) pourraient tomber dans cette catégorie dans les pays développés. La définition ? Il s’agit d’un excès de masse graisseuse par rapport à la masse maigre, qui se traduit souvent par un excès de graisse abdominale (mais pas forcément par un IMC excessif ).

Ainsi, de nombreuses personnes considérées comme « overfat » ou en surcharge de graisse ne sont ni en surpoids, ni obèses, lorsqu’on se base sur leur indice de masse corporelle, ou IMC.

Pourtant, l’excès de graisse, en particulier au niveau de la ceinture abdominale, est associé à un risque accru de maladies chroniques : diabète, inflammation, hypertension, maladies cardiaques… À terme, ce déséquilibre dans la composition corporelle (masse grasse/masse maigre) pourrait donc contribuer à l’épidémie de maladies chroniques.

Dans une étude parue en janvier 2017 , ces chercheurs australiens et néo-zélandais alertaient déjà sur le phénomème, arguant que les trois quarts de la population mondiale pourraient être en surcharge de graisse.

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