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13 juin 2017
Temps de lecture : 1 minute

Même une consommation modérée d’alcool nuirait au cerveau

On dit qu’avec l’alcool, la modération a bien meilleur goût, mais l’abstinence serait encore bien supérieure. Du moins, pour la vigueur de votre cerveau!

Même une consommation d’alcool modérée augmenterait les risques de rétrécissement de l’hippocampe, une structure du cerveau essentielle à la mémoire et à la navigation spatiale. Les fonctions cognitives décroitraient aussi plus rapidement en cas de consommation d’alcool.

C’est ce qu’on découvre dans les résultats d’une étude longitudinale sur 30 ans réalisée par des chercheurs de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni. Plus de 550 Londoniens ont participé à l’expérience lors de laquelle des tests d’imagerie par résonance magnétique ont entre autres été réalisés.

En résumé, plus on consomme d’alcool, plus les risques de voir son cerveau perdre de son efficacité augmentent.

Ainsi, les buveurs excessifs (30 consommations par semaine) auraient près de six fois plus de risques que les abstinents de voir le côté droit de leur hippocampe s’atrophier. Chez ceux qui consomment de 14 à 20 consommations, ce serait plutôt trois fois plus de risque. La fluidité lexicale décline aussi plus rapidement chez les consommateurs d’alcool que chez les abstinents.

Au Royaume-Uni, le gouvernement conseille aux gens de ne pas dépasser 14 consommations par semaine. Jusqu’à récemment, la recommandation limite chez les hommes s’élevait à 21 verres.

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