Les nouvelles techniques d’édition génétique et de biologie régénérative ouvrent la voie à une médecine personnalisée, ou «de précision», pleine de promesses.
« Choisir le bon médicament, pour le bon patient, au bon moment et à la bonne dose » : c’est la définition de la médecine de précision, aussi appelée médecine personnalisée, telle que l’a donnée Janet Rossant, professeure en génétique moléculaire à l’université de Toronto, lors du congrès régional World Health Summit qui s’est tenu à Montréal en mai.
Le concept de médecine de précision n’est pas nouveau : dès le séquençage du génome humain, en 2001, scientifiques et médias nous ont promis une véritable « révolution » médicale.
Ainsi, en 1999, le Dr Francis Collins, alors responsable du Projet du Génome Humain, annonçait que le séquençage permettrait « aux cliniciens de classer les maladies en sous-groupes et d’adapter les traitements à chaque patient ». Aujourd’hui, même si la médecine personnalisée existe à un certain degré en oncologie (voir notre entrevue avec Anne-Marie Mes-Masson ), elle est loin d’être la norme pour toutes les maladies.
Des promesses tombées à l’eau?