Être à court de batteries sera peut-être bientôt chose du passé. Que diriez-vous de charger votre cellulaire grâce à l’énergie solaire? C’est ce que tente de développer l’Université McGill grâce à un partenariat avec Hydro-Québec.
Présentement, les appareils électroniques utilisent presque tous une batterie lithium-ion. Le hic? Ces batteries ont une faible capacité énergétique et nos cellulaires, tablettes et ordinateurs sont très énergivores. Résultat : notre batterie tombe rapidement à plat. Commence alors une course effrénée vers la prise de courant la plus proche!
C’est là que le Département de génie des mines et des matériaux de l’Université McGill intervient. L’équipe du professeur George P. Demopoulos a réussi à rendre la cathode d’une batterie (l’électrode d’où part le courant), photosensible, c’est-à-dire capable d’absorber la lumière et de l’utiliser comme source d’énergie. Leurs travaux ont été publiés plus tôt ce mois-ci dans la prestigieuse revue Nature Communications .
L’idée de charger son cellulaire étendu dans un parc en plein été fait rêver, mais les chercheurs ont encore du pain sur la planche. Ils s’affairent maintenant à concevoir l’autre moitié de la batterie, l’anode, qui permettra de transférer et d’emmagasiner l’énergie captée par la cathode. S’ils réussissent, ils auront produit la toute première batterie lithium-ion autochargeable.
Les utilisations potentielles de cette avancée ne se limiteraient pas aux appareils mobiles.