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16 février 2017

Écritures non déchiffrées – À la recherche des langues perdues

Écriture de la vallée de l’Indus. Est-ce vraiment une écriture?

Quelques textes venus du fond des âges résistent encore et toujours au décryptage. Comment les déchiffrer ? Informaticiens et linguistes planchent sur la question.

Du haut du mont Djebel Barkal, la vue sur le Nil est imprenable. Le fleuve légendaire serpente au milieu du désert ocre qui s’étend à perte de vue. À l’ouest, se dresse une grappe de pyramides majestueuses. Ce sont des tombeaux royaux qui témoignent d’une époque révolue depuis plus de 2 000 ans.

Car c’est sur ce site, dans l’actuel Soudan, que fut érigée la métropole religieuse de Napata, au cœur du « pays de Koush ». Ce dernier correspond à un territoire situé au sud de l’Égypte, sur lequel a régné la civilisation koushite pendant presque 3 000 ans, entre le 25 e siècle avant notre ère et l’an 400.

Grâce à leur position stratégique, entre la mer Rouge et l’Afrique subsaharienne, les « pharaons noirs » contrôlaient les voies commerciales où circulaient or, ivoire, ébène, bétail, peaux de fauve ou plumes d’autruche. Profitant d’une agriculture prospère, d’armées redoutables et d’une administration structurée, ils maîtrisaient aussi l’écriture, que l’on appelle « méroïtique » (du nom du royaume de Méroé, le dernier de la civilisation koushite).

Mais cette écriture, même si elle peut être déchiffrée, reste désespérément incompréhensible.

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