Comment les pyramides d’Égypte ont-elles été construites, il y a 4500 ans? Cachent-elles, sous leur surface, des indices qui pourraient enfin permettre de répondre à cette question ? Et qui sait, de découvrir des pièces inconnues?
C’est pour percer les mystères qui entourent ces constructions légendaires que la mission Scan Pyramids a été lancée, en octobre 2015 par la Faculté des Ingénieurs de l’Université du Caire et l’Institut français HIP (Heritage, Innovation, Preservation), sous l’égide du ministère égyptien des Antiquités nationales. Trois universités participent à l’aventure : celles du Caire, de Nagoya au Japon, et l’Université Laval.
Leur but : « scanner » les pyramides pour essayer, en quelque sorte, de voir à travers. Plusieurs techniques non destructives sont utilisées, dont la radiographie par muons (des particules cosmiques provenant des hautes couches de l’atmosphère terrestre et qui bombardent le sol à un débit constant, et qui sont utilisées pour « radiographier » une construction un peu comme les rayons X) et la thermographie infrarouge .
Cette dernière technique est employée par l’équipe de Québec, menée par Xavier Maldague, professeur au Département de génie électrique et de génie informatique.
Québec Science avait consacré un reportage à leur technique en 2011 . Six ans après, l’équipe fait le point sur l’avancée de la mission.
Pouvez-vous rappeler en quoi consiste la thermographie infrarouge?