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10 février 2017
Temps de lecture : 3 minutes

Terres rares: la nouvelle manne de l’industrie minière

Photo: Peggy Greb, US department of agriculture. De haut en bas, dans le sens des aiguilles d’une montre : praséodymium, cérium, lanthanum, néodymium, samarium, et gadolinium.

Connaissez-vous les terres rares? Au nombre de 17, ces éléments du tableau périodique, sont devenus, en quelques années, indispensables.

Leurs noms? Néodyme, dysprosium, erbium, yttrium… Ces métaux aux propriétés optiques et magnétiques exceptionnelles sont partout: dans les écrans tactiles de nos téléphones intelligents, dans les écouteurs de nos iPhones, dans les moteurs de nos voitures, les batteries et les disques durs de nos ordinateurs, dans les ampoules fluocompactes…

«C’est une vraie course contre la montre pour arriver à être le premier à les exploiter», affirmait Michel Jébrak, professeur au département des sciences de la Terre et de l’atmosphère à l’Université du Québec à Montréal, dans un reportage consacré à la question .

«Ces métaux sont indispensables au développement des technologies vertes comme les capteurs solaires photovoltaïques, les moteurs de voitures hybrides ou les aimants utilisés dans les turbines des éoliennes», explique Christian Hocquard, géologue au Bureau français de Recherches Géologiques et Minières. Autre application stratégique – et non des moindres –, l’industrie militaire, et notamment la fabrication de radars, de lasers ou de têtes de missiles.

Où les trouve-t-on?

Contrairement à ce que leur nom indique, ces métaux ne sont pas rares; il y en a un peu partout sur la planète.

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