L’Hyperloop est un concept de train supersonique aux allures futuristes qui suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme.
Il s’agit d’un tube à basse pression, super léger et monté sur des pylônes, dans lequel circuleront des capsules à une vitesse de 1200 km/h (soit pratiquement la vitesse du son).
Propulsée comme une cartouche dans un pistolet, chaque capsule accueillera entre 20 et 30 passagers en position assise. Aucun rail ne les soutiendra. On ferait plutôt appel à deux méthodes, soit la création d’un coussin d’air ou la lévitation magnétique. Le tout serait alimenté par l’énergie solaire.
Les promesses de ce moyen de transport abracadabrant sont immenses. La vitesse serait telle que des passagers pourraient se rendre de Montréal à Toronto en 30 minutes – un trajet qui, en temps normal, exige cinq heures.
Son idéateur, Elon Musk, le milliardaire à qui l’on doit la voiture électrique Tesla, prétend également que l’Hyperloop coûtera moins cher à produire qu’un train à grande vitesse. Son tube fermé protégera les capsules des caprices de la météo. Et enfin, il sera très sécuritaire, assure-t-il.
Le train du futur n’a pas encore vu le jour, mais des compagnies ( Hyperloop One et Hyperloop Transportation Technologies ), des chercheurs et des étudiants se creusent les méninges pour que le rêve devienne réalité.
Des promoteurs de l’Hyperloop affirment qu’ils y parviendront d’ici 2020.