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27 octobre 2016
Temps de lecture : 3 minutes

L’huile d’olive et son histoire millénaire

De l’huile (Crédit: iStock)

Déjà, il y a plus de 7 000 ans, dans le bassin de la Méditerranée, on cueillait le fruit de l’olivier sauvage, puis on le broyait pour en extraire l’huile. À preuve, cette huilerie découverte il y a 25 ans, dans le nord de la Grèce, par une mission archéologique gréco-canadienne dirigée par Zisis Bonias et Jacques Perreault.

Ce dernier, spécialiste de la céramique de l’époque de la colonisation grecque et directeur du département d’histoire à l’Université de Montréal, a d’ailleurs commencé, à ce moment-là, à s’intéresser de près à l’huile d’olive grecque, « la meilleure », selon cet épicurien et fin connaisseur ! Québec Science l’a interrogé.

Comment avez-vous découvert cette huilerie grecque ?
Chaque été, depuis un quart de siècle, mon équipe et moi allons fouiller à Argilos, dans le nord de la Grèce. C’est le site de la plus ancienne colonie grecque de la région du Bas-Strymon, un fleuve qui prend sa source en Bulgarie.

Cette colonie date du VIIe siècle avant notre ère. Il y a eu cohabitation pendant environ 100 ans entre les Grecs et les tribus thraces qui peuplaient déjà le territoire. La ville s’est développée et est devenue très riche, notamment grâce à ses nombreuses mines d’or et d’argent. Ensuite, d’autres colonies se sont installées dans les environs. Celle d’Amphipolis a pris le contrôle de la région.

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