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26 octobre 2016
Temps de lecture : 2 minutes

La révolution numérique, un mythe?

En 2012, Christian Poirier, professeur-chercheur à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), et son équipe rendent publique une étude sur les pratiques culturelles des jeunes Montréalais. Leur conclusion? Le numérique complexifie les rapports qu’entretiennent les ados et les jeunes adultes avec la culture. Quatre ans plus tard, que reste-t-il de ce vaste chantier? Entretien avec un véritable passionné d’arts et de culture.

Explosion des services de vidéos sur demande comme Netflix, apparition de la réalité augmentée par l’entremise de Pokémon Go, montée en popularité de nouveaux réseaux sociaux comme Snapchat; bien de l’eau a coulé sous les ponts depuis le dévoilement des résultats de votre étude en 2012. Ses résultats sont-ils toujours actuels ?

Pour l’affirmer, il faudrait refaire l’étude de A à Z ! Le scientifique que je suis ne peut pas prétendre que ses conclusions s’appliquent toujours. Par contre, je crois qu’elles indiquent des tendances dominantes – l’attachement aux supports physiques, l’importance de la transmission familiale de la culture, une forte citoyenneté culturelle – lesquelles, hormis quelques nuances, sont encore bien présentes aujourd’hui. Et ce n’est pas l’apparition de nouveaux médiums qui changera ça.

Vous ne vous rendez donc pas au discours omniprésent selon lequel nous vivons actuellement une révolution numérique ?
Non.

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