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26 octobre 2016
Temps de lecture : 2 minutes

Musée en partage: de vraies portes ouvertes

En une quinzaine d’années, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a accueilli plus de 200 000 personnes qui n’auraient autrement jamais jeté un coup d’œil à ses collections. Des personnes atteintes d’un trouble de santé mentale, des aînés défavorisés, des réfugiés et des analphabètes, pour ne citer que ces quelques exemples, ont tous franchi le seuil grâce à un programme communautaire appelé Le musée en partage.

Ce programme a été instauré en 1999, après que le musée de la rue Sherbrooke eut mené une enquête sur la fréquentation de ses expositions. « La recherche a révélé que les visiteurs constituaient un groupe homogène, d’un certain niveau d’études et de revenus », résume Isabelle Desmeules, étudiante à la maîtrise en muséologie et pratique des arts à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), qui s’intéresse à la portée du programme et à la façon dont le Musée perçoit son rôle social.

Le MBAM a donc voulu rendre ses collections accessibles à des groupes plus variés. Il fallait donner un grand coup, car les journées ou soirées gratuites ne suffisaient pas à attirer les « non-publics ». Pour susciter l’intérêt des nouveaux visiteurs, chaque activité du programme Le musée en partage est en conséquence conçue sur mesure, grâce à un processus de cocréation entre le Musée et les organismes communautaires partenaires.

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