Photo: Pinxio
Grâce aux percées technologiques, ainsi qu’à la volonté de chercheurs et de philanthropes enthousiastes, la quête de la vie extraterrestre est plus que jamais à l’ordre du jour.
Lorne Trottier a beau être ingénieur électrique de formation et diriger Matrox, une multinationale dans le domaine de la vidéo, de l’infographie et de l’imagerie, ce sont des photos de l’espace sidéral qui décorent son bureau à Dorval. Ça, et un montage qu’il a créé en assemblant, avec du ruban électrique, les 12 images d’un calendrier expliquant l’histoire de l’Univers, depuis le big-bang jusqu’à l’apparition de la vie sur Terre. «J’aime beaucoup l’astronomie», dit-il. On comprend que c’est un euphémisme, quand il se met à citer l’astronome Carl Sagan, l’un des fondateurs de l’astrobiologie, et les communiqués de l’Institut SETI pour la recherche d’une intelligence extraterrestre.
L’homme d’affaires québécois incarne parfaitement la curiosité que suscite la recherche de vie extraterrestre chez Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Mais lui ne doute pas une seconde que la vie extraterrestre existe. C’est pourquoi sa fondation a offert 1 million de dollars, sur cinq ans, à l’ Institut de recherche sur les exoplanètes (iREx) qui regroupe des chercheurs de l’Université de Montréal et de McGill. «Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’astronomie, cette quête était un rêve, dit le philanthrope. Mais je crois maintenant que c’est de mon vivant [ NDLR: M.