Une nouvelle ère s’ouvre au Québec, celle du champignon! Les amateurs se réjouissent, les entrepreneurs applaudissent, les régions s’enrichissent. Quant aux projets et aux succès scientifiques, eh bien ils poussent comme… vous savez quoi.
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Chanterelle, morille, champignon homard, pied-de-mouton, bolet, matsutake, armillaire ventrue… Les Québécois commencent enfin à découvrir les délices de leurs sous-bois. «On compte aujourd’hui 14 cercles mycologiques au Québec et toute une communauté de scientifiques bénévoles qui ont identifié plus de 2 450 espèces sur le portail de Mycoquébec, se réjouit le biologiste J. André Fortin. Aussi, plus de 100 entreprises commercialisent maintenant chez nous des produits forestiers non ligneux (PFNL) – champignons, plantes, noix et fruits sauvages retrouvés en forêt. C’est un essor sans précédent!»
Mais comment, parmi les 3 000 espèces de champignons forestiers, distinguer la dizaine qui sont savoureux et comestibles? Le «mycotourisme» fait partie de la réponse. Dans toutes les régions du Québec, des «myco-entrepreneurs» misent désormais sur les touristes, comme le fait Amyco champignons sauvages, dans Charlevoix. «Tous les samedis, on offre des sorties d’initiation à la cueillette. L’intérêt est grandissant.