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28 mars 2016
Temps de lecture : 4 minutes

Voler vers le futur

Avril 2046. Sur le tarmac de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal, un avion en forme de raie manta géante s’apprête à accueillir ses passagers. Il vaut mieux qu’ils ne soient pas claus­­trophobes, car l’a­vion n’a pas de hublots. Les parois de la carlingue sont trop minces pour que l’on puisse y percer des ouvertures. Mais tout au long du vol, les voyageurs pourront apprécier le panorama céleste en réalité virtuelle.

Les ingénieurs ont commencé à travailler sur cet appareil en 2010. Objectif déclaré: concevoir un avion écologique. Ainsi, tout a été pensé pour qu’il soit léger et peu énergivore.

L’appareil est propulsé grâce à un système d’assistance alimenté à l’électricité. À 10 000 m d’altitude, au moment où il atteint sa vitesse de croisière, le pilote coupe les moteurs à combustion et enclenche la propulsion électrique. L’appareil file maintenant dans un silence impressionnant. Puis, il va se joindre à un groupe d’avions volant dans une formation en V, comme le font les oiseaux migrateurs.

C’est la précision des systèmes de navigation qui leur permet de mimer les oies blanches, réduisant ainsi la traînée aérodynamique et les coûts énergétiques. Pour les mêmes raisons, les ailettes (winglets) sont positionnées verticalement aux extrémités des ailes, là où se développent des tourbillons d’air.

Un rêve vert, ce vol en 2046?

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