Le travail acharné modifie le cerveau : c’est ce que démontre une étude récente menée par une équipe de l’Université de Sherbrooke.
Dans la vie de tous les jours, le cerveau alterne entre le repos et l’action. Il est modulé par la stimulation de son environnement, qui lui envoie des informations à la tonne : des images, des sons, des émotions, des mots. Heureusement, le cerveau est prêt à recevoir et à trier le tout; il organise les différents stimuli. Qu’en est-il lors d’une situation d’apprentissage spécifique? Par exemple, les étudiants qui poursuivent un programme universitaire s’entendent sur le fait que la première année est assez exigeante. C’est le cas des étudiants en médecine. Les apprentissages sont nombreux et reposent sur un champ lexical médical volumineux. « On sous-estime beaucoup le pouvoir de changement neuronal à la suite de l’apprentissage » souligne Kevin Whittingstall, Ph. D en physique, professeur-chercheur à la FMSS et au CRCHUS. Le travail acharné modifie le cerveau : c’est ce que démontre une étude récente menée par une équipe de l’Université de Sherbrooke.
Une photo révélatrice : le cerveau change
Les progrès de la science permettent aux chercheurs d’admirer le réseau impressionnant de neurones qui composent le cerveau. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique, outil très populaire et non invasif, les chercheurs obtiennent diverses informations.