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30 novembre 2015
Temps de lecture : 3 minutes

[9] Mise en échec

Les chercheurs ont réussi à freiner la progression de la sclérose en plaques chez la souris. Un espoir pour les malades?

Les symptômes sont apparus brusquement, alors que Patricia avait 20 ans. Des engourdissements dans les jambes, qui ne l’ont d’abord pas trop inquiétée. Mais, deux ans plus tard, lorsque sa vision se brouille subitement, les résultats de l’IRM sont sans appel: la jeune femme souffre de sclérose en plaques. «Ce diagnostic fait peur, parce qu’on ne sait pas vraiment ce qui nous attend», se souvient la jeune femme, aujourd’hui âgée de 33 ans.

Et pour cause, cette maladie auto-immune, qui touche environ 15 000 Québécois, est hétérogène et imprévisible. Pour des raisons qu’on ignore, certains globules blancs se retournent contre l’organisme et s’attaquent à la myéline, la gaine qui entoure les nerfs et assure la transmission rapide des messages nerveux. En fonction de la localisation des lésions (ou plaques) dans le cerveau et la moelle épinière, différents symptômes peuvent survenir: maux de tête, troubles de la vision, de la marche, paresthésies (sensations anormales) ou paralysie dans les membres, etc.

«La maladie évolue généralement par “poussées” qui durent entre quelques semaines et quelques mois. Entre ces périodes, le patient se rétablit.

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