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21 juillet 2015
Temps de lecture : 2 minutes

Souris sur catalogue

Un catalogue propose près de 8 000 «modèles» de souris de laboratoire. Pour le bénéfice des chercheurs. Éthique, ce commerce?

Pendant que Mickey Mouse danse la claquette, pilote un bateau à vapeur et joue du piano, au Jackson Laboratory, dans l’État du Maine, les souris œuvrent à sauver des vies humaines, rien de moins. Au risque d’y laisser leur peau.

Sur des étagères de cette institution de Bar Harbor – reconnue comme La Mecque de la production des souris de laboratoire, avec Charles River Laboratories –, plus de 1 500 «variétés» de souris trottent dans leurs cages en attendant de trouver preneur. Elles ont été modifiées génétiquement; certaines servent à étudier le cancer, d’autres à élucider les mécanismes moléculaires responsables du glaucome et d’autres encore à tester des médicaments contre la dystrophie musculaire.

«Ces 1 500 lignées qu’on garde vivantes sur les tablet­tes, ce sont nos modèles les plus populaires», explique Charlie Miller, directeur du marketing au Jackson Laboratory, une organisation sans but lucratif qui vend chaque année entre 2 millions et 2,5 millions de souris à des chercheurs aux quatre coins de la planète. «Nous avons plus de 6 000 autres variétés que nous conservons à l’état d’embryons congelés, poursuit le directeur. Quand un chercheur passe une commande, on implante quelques embryons dans l’utérus d’une femelle pour qu’elle accouche des souris transgéniques désirées.»

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