Philippe Lamarre, photo de Donald Robitaille
Alors que certains se plaisent à caresser la douce fourrure d’un chat, Philippe Lamarre , lui, se passionne pour les mygales, les scolopendres, les lézards et les serpents. A tel point qu’il a décidé d’en faire sa carrière: il vient de terminer sa maitrise en génétique des populations à l’Université de Montréal sur… la couleuvre brune! Une évidence, pour celui qui est aussi président de l’ Association d’Herpétologie de Montréal (AHM) et élève des pythons dans un local d’élevage spécialisé.
Comment est née cette passion pour les animaux exotiques ?
Au départ, c’était un trip de petit garçon, une curiosité pour ces animaux tellement diversifiés, provenant d’un domaine gigantesque et méconnu sur lequel on découvre sans cesse de nouvelles choses : l’herpétologie! J’ai commencé par avoir des lézards de compagnie, comme d’autres enfants ont eu des poissons rouges. Aujourd’hui, je reproduis plusieurs espèces de serpents destinés à la vente.
A priori, ce ne sont pas des animaux très affectueux. Qu’est-ce qui vous attire chez eux ?
C’est sûr qu’on ne peut pas partager beaucoup de sentiments avec des animaux qui fonctionnent principalement à l’instinct. L’intérêt est surtout contemplatif, sans compter l’aspect «nouveauté» et l’exotisme qui peut attirer les gens curieux et ouverts d’esprit. Contrairement aux idées reçues, les gens ne gardent pas de serpents pour effrayer!