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03 décembre 2014
Temps de lecture : 4 minutes

[2] Un ange gardien contre l’alzheimer

Illustration: Aaron McConomy

La maladie d’Alzheimer est liée à un problème de cholestérol. C’est en suivant cette théorie que des chercheurs ont découvert un gène qui divise par deux le risque de démence et pourrait permettre de retarder l’apparition des symptômes. L’essai clinique est déjà annoncé !

Coup de chance. À la loterie génétique, le quart des Nord-Américains héritent d’une petite variation, nichée au milieu d’un gène, qui les protège contre la maladie d’Alzheimer. « Cette variante naturelle du gène appelé HMGCR réduit de 30 % à 50 % le risque de développer la maladie », précise Judes Poirier, le généticien à l’origine de cette découverte faite à l’Institut Douglas, à Montréal. Et elle pourrait ouvrir la voie à un traitement préventif pour toute la population.

Cet atout génétique n’est pas une parade absolue contre la démence, mais il permet de retarder de quatre ans en moyenne l’apparition des symptômes. Quatre années particulièrement précieuses quand on sait qu’après l’âge de 85 ans, 45 % des gens développent l’alzheimer. Cette prouesse, aucun médicament, sur plus d’une centaine testée jusqu’ici, n’a jamais réussi à l’accomplir.

Même chez les personnes qui commencent à présenter de légers troubles de la mémoire, la présence de ce facteur génétique ralentit la progression vers le stade de démence.

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