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24 novembre 2014
Temps de lecture : 4 minutes

L’ère des drones

Le drone Miskam.

 

Ils peuvent être pompiers, arpenteurs, biologistes et même livreurs de pizza. Et c’est à Alma que les drones commencent leur conquête du ciel québécois.

Dans un hangar de l’aéroport d’Alma, Marc Moffat, le grand gaillard qui dirige le Centre d’excellence sur les drones (CED), me présente le jouet dont il est le plus fier, le Miskam. Soigneusement astiqué, l’aéronef tout blanc brille comme une voiture neuve. Il peut voler 24 heures sans pilote. Depuis 2012, la société canadienne d’aviation CAE et l’entreprise israélienne Aeronautics le font évoluer au-dessus du lac Saint-Jean dans le cadre d’un projet de recherche sur l’usage des drones dans un contexte civil.

Inspection des complexes hydroélectriques, arpentage de mines à ciel ouvert, opérations de sauvetage en forêt, dénombrement de cheptels de caribous, etc. «On ne soupçonne pas encore toutes les applications que les drones peuvent avoir, s’exclame le directeur Moffat. Notre imagination est la seule limite!» Et celle des grandes compagnies, comme la librairie virtuelle Amazon, l’entreprise de livraison DHL et le fabricant de pizzas Domino, qui viennent d’annoncer – beau coup de marketing – que la livraison de leurs marchandises aux particuliers serait éventuellement assurée par des «paket­­kopters» ou autres plateformes. Ne serait-ce qu’une question de temps avant que des drones qua­drillent effectivement le ciel de nos quartiers? «Ça va arriver, croit fermement M.

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