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19 septembre 2014
Temps de lecture : 1 minute

Cyber-résistance!

Dans un bureau du chic quartier The Annex de Toronto, entre une boutique de robes de mariage et une firme d’avocats, une dizaine de programmeurs jouent au chat et à la souris avec le gouvernement iranien. Leur adver­saire: le Conseil suprême du cyberespace de Téhéran, une organisation créée en 2012 par l’ayatollah Ali Khamenei. Et depuis février dernier, les «gardiens iraniens du numérique» ne cessent d’attaquer la petite start-up canadienne.

Bienvenue chez Psiphon inc., une entreprise informatique qui développe une technologie pour déjouer la censure. «Plus de un demi-million de personnes utilisaient nos services en Iran lorsque Téhéran a bloqué la messagerie instantanée WeChat, relate Karl Kathuria, le vice-président de l’entreprise. Mais aujourd’hui, le gouverne­ment s’en prend directement à nos serveurs. Nous avons donc mis le dé­­ve­­­lop­­­pe­­­ment technologique en veilleuse pour gérer ces attaques. L’article 19 de la Déclaration des Nations unies stipule que les gens devraient être libres de communiquer, poursuit M. Kathuria. Alors nous travaillons à rendre Internet accessible là où ce droit fonda­mental n’est pas reconnu!

La première version de Psiphon a été créée en 2004 par des chercheurs du Citizen Lab , un centre de recherche affilié à l’université de Toronto, qui s’intéresse à la cybersécurité. En 2006, Psiphon inc. prenait le relais.

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