«Où vous voyez-vous dans dix ans? » « Quelle est la clientèle cible de votre produit? » « Quels risques court votre entreprise? » Nous sommes au Centech . Au podium d’une salle de conférence, deux hommes, début trentaine, essuient un barrage de questions. Un jury de sept experts a écouté leur exposé sur un système de contrôle à distance de prises électriques et des appareils qui y sont branchés. Ils testent maintenant leurs aptitudes d’entrepreneurs. On se croirait à l’émission Dans l’œil du dragon . Les jurés, issus du milieu des affaires, devront prendre une décision simple : accepte-t-on l’entreprise au sein de l’organisme?
Fondé en 1996, le Centech a reçu en 2013 le titre de meilleur incubateur de l’Association canadienne des incubateurs d’entreprises (CABI). Les trois étages du bâtiment, à deux pas de l’ÉTS, logent une vingtaine d’entreprises dans des domaines allant de la conception de jeux vidéo à celle de ponts d’aluminium ou de voitures électriques.
Nul besoin d’avoir étudié à l’ÉTS pour y être admis: depuis deux ans, le Centech abrite aussi des équipes provenant d’autres universités. Une fois acceptées, ces start-ups ont accès aux laboratoires et aux professeurs de l’ÉTS, en plus de disposer du savoir-faire administratif du personnel du Centech.