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21 mai 2014
Temps de lecture : 1 minute

D’la broue dans le toupet!

À Carleton, dans la Baie-des-Chaleurs, des travaux d’une rare envergure attirent les curieux. L’ancien théâtre d’été, transformé en microbrasserie il y a six ans, n’a plus de toit et une haute grue y fait descendre des cuves flambant neuves. C’est que Le Naufrageur ne pouvait plus répondre à la demande. Il lui fallait des équipements plus gros. Trop gros pour passer par les portes!

Ça marche aussi très fort pour Le Trou du Diable, à Shawinigan, qui a dû augmenter sa capacité quel­ques années après son ouverture en 2005, ou encore le Brouhaha de Montréal qui brassait auparavant ses bières ailleurs et qui vient de faire entrer ses premières cuves. Des cas typiques d’expansion, à l’image de la grande révolution brassicole qui secoue le Québec. Et avec elle, tout un pan de l’agriculture québécoise s’en trouve dynamisé: il faut des céréales et du houblon pour fournir toutes ces microbrasseries.

«Au cours des 12 dernières années, le nombre de permis de brassage est passé de 34 à près de 120», affirme Philippe Wouters, un Belge qui – on s’en doute – a grandi dans la bière. Maintenant «biérologue», conférencier, auteur de guides de dégustation, il consacre son temps à transmettre sa passion aux Qué­bé­cois. «Les Allemands font de l’excellente bière allemande, mais bon­ne chance pour en trou­ver d’autres types, là-bas!

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