Que cherchez-vous ?

Publicité
31 mars 2014

Soleil trompeur et éruptions solaires

This channel highlights the outer atmosphere of the Sun – called the corona – as well as hot flare plasma. Hot active regions, solar flares, and coronal mass ejections will appear bright here. The dark areas – called coronal holes – are places where very little radiation is emitted, yet are the main source of solar wind particles.

«La météorologie solaire accuse un retard de 50 ans sur la météo terrestre», admet Doug Biesecker, physicien et président sortant du Solar Cycle 24 Prediction Panel, un groupe international d’experts devant prévoir l’activité des cycles solaires. «Nous sommes preque incapables de prédire si une violente tempête solaire nous menace avant qu’elle ait été projetée dans l’espace», dit-il. Ce n’est pas ce qu’on aime entendre, en particulier de la part d’un chercheur du centre de prévision de météo spatiale de la NOAA (National Oceanic & Atmospheric Administration) à Boulder, au Colorado.

Ce centre où il travaille agit en quelque sorte comme une chaîne télé de météo spatiale pour l’Amérique du Nord. C’est là qu’est effectué le suivi continu des données satellites, des images du Soleil ainsi que du champ magnétique terrestre. Le centre offre aussi un service d’alerte qui annonce l’arrivée d’intempéries spatiales. Cette météo de l’espace, qui n’intéressait autrefois que des astrophysiciens passionnés, est devenue un sujet de discussion essentiel dans les industries technologiques de pointe, pour lesquelles les tempêtes solaires constituent une menace majeure.

«Le nombre d’abonnés à notre service d’alerte spatiale a connu un grand essor», note Doug Biesecker. Il a quadruplé depuis 2009, pour compter à présent 40 000 abonnés.

Publicité