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19 septembre 2013
Temps de lecture : 1 minute

Orgue et délices

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Depuis le début de l’automne, Jacquelin Rochette passe des nuits blanches à écouter de la musique. Le soir venu, il pénètre furtivement dans la salle de la Maison symphonique de Montréal. Il s’installe à la console de l’orgue et joue quelques passages de ses compositeurs préférés: Bach, Franck, Vierne, Widor.

Le directeur artistique de Casavant Frères doit relever un défi de taille: s’assurer que le grand orgue Pierre-Béique, commandé par l’Orchestre symphonique de Montréal, réponde aux attentes du chef Kent Nagano et d’Olivier Latry, organiste titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Paris, choisi par l’OSM comme organiste émérite.

De ses doigts, Jacquelin Rochette teste tous les registres de l’instrument. «C’est trop lourd, ça manque de vie», constatait-t-il début septembre. Équipé d’une lampe frontale, l’harmoniste Alain Goneau disparaît alors dans les méandres de l’arrière-scène, à la recherche du tuyau fautif. Parfois, il tronque légèrement sa longueur au moyen d’outils qui font penser à ceux d’un orfèvre. D’autres fois, il ouvre la«bouche» du tuyau ou modifie l’angle de ses «lèvres».

Quand le chant qui s’élève du cylindre métallique satisfait enfin l’oreille des deux experts, la musique reprend de plus belle… Jusqu’à la prochaine note discordante.

Jacquelin Rochette et Alain Goneau ne sont pas au bout de leurs peines.

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