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22 mai 2013
Temps de lecture : 2 minutes

Pardon aux Boules

Une de mes récentes chroniques, portant sur le village Les Boules, a heurté la sensibilité de bien des gens. Ai-je été mal entendu? Peut-être. Ai-je mal exprimé ma pensée? Certainement. J’écris ce texte pour présenter mes excuses. Surtout parce que j’ai utilisé une figure de style maladroite, une sorte de métonymie qui, en nommant Les Boules plutôt que la grande région environnante, a exprimé la partie à la place du tout.

Ce pays du Bas-Saint-Laurent, je l’aime profondément. J’y retourne même chaque été depuis des lunes. J’aime aussi démesurément tous les pays du Québec. Partout où je vais, je ne me désole jamais de la nature ou du monde. Partout, c’est le même problème: je désespère du bâti. Oubliez cette vaine opposition de «la région» et du «514». Je ne m’associe nullement à ce modèle simpliste. Le pire bâti est à Montréal et bien mal informé qui voudrait m’associer à l’observateur urbain passant trop vite dans le décor comme s’il n’en faisait pas partie. Cependant, le désastre est là, il se retrouve de Lachine à Sept-Îles, comme il se présente à Matane. De Inukjuak à Saint-Armand, de Rouyn à La Tuque, en passant par Mont-Laurier, Roberval ou Chibougamau, nous sommes aux temps barbares de l’architecture misérable et de l’aménagement brouillon. Et encore, ce n’est pas gentil pour les barbares!

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