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23 novembre 2012
Temps de lecture : 1 minute

Don d’organes: le modèle espagnol

En Espagne, on croit avoir trouvé le remède au manque d’organes. Ce modèle est-il «transplantable» chez nous?

Espagne dons d'organes
Le téléphone ne dérougit pas dans les locaux de l’Organisa­tion nationale de transplantation (ONT), à Madrid. À l’écran des ordinateurs défilent les noms de milliers de malades qui, de l’Andalousie à la Catalogne, en passant par le Pays basque et les Baléares, attendent l’appel salvateur. L’appel que Javier Garcia Luque a reçu, il y a quatre ans.

Le volubile gaillard souffrait d’une maladie auto-immune rarissime incurable et mortelle. À 38 ans, son foie a cessé de fonctionner. Il a dû quitter son boulot de camionneur. Il a perdu 20 kg; sa peau est devenue orange; son estomac s’est mis à gonfler. Puis, il a commencé à vomir du sang et devait se rendre fréquemment à l’hôpital pour nettoyer son organisme des toxines qui l’empoisonnaient. Les médecins ont été très clairs: seule l’implantation d’un nouveau foie pourrait lui permettre de continuer à vivre.

Et puis, il y a eu ce jour où le téléphone a sonné. Après une dizaine d’heures passées sur la table d’opération, il s’est réveillé avec le foie d’un autre, rempli d’espoir et de reconnaissance. «J’ai demandé un miroir et j’ai tout de suite vu que mon teint était redevenu rosâtre.

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