Médecin français émigré au Québec, Marc Zaffran a pratiqué la médecine générale pendant 15 ans dans un cabinet de campagne. Là, il a vu défiler toutes les petites et grandes misères humaines, entendu des secrets inavouables et soigné quelques maladies «honteuses». Il y a surtout appris à devenir médecin.
En 1998, sous le pseudonyme de Martin Winckler, il signe La maladie de Sachs . Acclamée par la critique et le public, portée à l’écran par le cinéaste Michel Deville, l’histoire du docteur Bruno Sachs a rendu le docteur Zaffran célèbre.
Au Québec, où il vit depuis 2009, avec sa femme et six de leurs huit enfants, il a découvert, dit-il, une médecine nourrie d’éthique et plus en phase avec les découvertes scientifiques. Aujourd’hui en retrait de la pratique médicale, il est écrivain en résidence au département de littérature de l’Université d’Ottawa et poursuit une maîtrise en bioéthique à l’Université de Montréal, en plus d’alimenter son Webzine et son blogue de PasseportSanté.net.
Son plus récent roman, En souvenir d’André , qui paraît ce mois-ci aux Éditions P.O.L, traite d’un sujet brûlant d’actualité: le suicide assisté.
Entrevue à lire dans notre numéro d’octobre 2012