© Université de Sherbrooke
Nicolas Doiron-Leyraud
Physique, département de physique de l’Université de Sherbrooke
Suivre le courant
Pour économiser l’énergie, mieux vaut commencer par ne pas en perdre en chemin. C’est le défi de la supraconductivité.
par Olivier Rey
Ainsi, aux alentours du zéro absolu (-273 °C), les électrons y voyagent sans résistance. Depuis leur découverte en 1911 par le physicien néerlandais Heike Kamerlingh Onnes, on a trouvé des matériaux dont les facultés supraconductrices se produisent à des températures plus hautes (jusqu’à -130 °C), comme des oxydes de cuivre (les cuprates) ou des alliages ferreux (les pnictures). La supraconductivité demeure toutefois un grand mystère, surtout en ce qui concerne les nouveaux supraconducteurs à plus haute température.