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31 octobre 2012
Temps de lecture : 4 minutes

Doter les robots de sens: la vue, l’ouïe, le toucher

Le robot IRL1 et un des ses inventeurs, Wael Suleiman © Jean-François Perreault/Université de Sherbrooke

Philippe Giguère
Informatique, département d’informatique et de génie logiciel de l’Université Laval

Vincent Duchaine
Professeur au département de génie de la production automatisée, École de technologie supérieure, à Montréal

Mon robot, mon ami

Le rêve d’un robot aussi intelligent et autonome qu’un être humain se concrétisera peut-être dans des laboratoires du Québec.
Par Dominique Forget

C’est un chic type, IRL1! Toujours souriant, jamais un mot de trop. Ouvert aux nouvelles rencontres, il tourne la tête quand quelqu’un entre dans son laboratoire et n’hésite pas à tendre la main à de

Pourtant, à bien y regarder, IRL1 a de vilains défauts. Maladroit, il est incapable d’ouvrir une porte tout seul et il refuse obstinément de gravir des escaliers. Et Monsieur a des goûts de luxe! Il est équipé de moteurs qui coûtent une petite fortune.
Avec sa grosse tête rouge en forme de bloc Lego et son corps parcouru de fils électriques multicolores, le robot humanoïde conçu par l’équipe de François Michaud, de la Chaire de recherche du Canada en robotique mobile et systèmes intelligents autonomes de l’Université de Sherbrooke, a beau être la star de son département, il n’arrive pas à la cheville des automates mis en vedette dans des films comme Blade Runner, Star Wars ou I, Robot.

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