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09 novembre 2012
Temps de lecture : 2 minutes

Enrayer la douleur chronique

Anaïs Lacasse
Chercheuse au département des sciences de la santé de l’Université de Montréal

DouleurAïe, aïe, aïe!

On comprend encore très mal les mécanismes de la douleur chronique. Ce que l’on sait, par contre, c’est que, pour vaincre ce mal, il faut se l’approprier.
Par Louis Gagné

Longtemps considérée comme un mal imaginaire, la douleur chronique affligerait pourtant un Québécois sur cinq. «C’est beaucoup, et c’est probablement sous-estimé. Il y a une grande méconnaissance de cette maladie parce qu’elle est invisible et difficile à traiter», explique Anaïs Lacasse, chercheuse au département des sciences de la santé de l’Université du Québec en Abitibi-Témis­camingue.Fibromyalgie, lombalgie, migraine, arthrose, céphalée chronique, choc post-traumatique ou postopératoire, une pa­no­­­plie de causes sont à l’origine de ce mal complexe. Difficile à définir, la douleur est considérée comme chronique si elle persiste trois mois (ou plus) au-delà de la période de guérison normale pour une blessure ou une maladie donnée.

Le degré d’inconfort – très variable d’une personne à l’autre – et la multiplicité des symptômes – physiques, psychiques et sociaux – complique beaucoup le travail des médecins et des chercheurs.

Les spécialistes savent cependant une chose: il faut adopter une approche multidisciplinaire où le médecin, le pharmacien, l’infirmière, le physiothérapeute et le psychologue conjuguent leurs efforts. Certes, on dispose aujourd’hui de traitements médicamenteux qui ont une certaine efficacité.

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