Jean-Philippe Chaput
Kinésiologie, professeur à l’École des sciences de l’activité physique de l’Université d’Ottawa
Vicky Drapeau
Nutritionniste et cofondatrice de la Clinique Équilibre-Santé de l’Université Laval
Dis-moi ce que tu manges…
Pour changer nos habitudes alimentaires, il faut commencer par comprendre ce qui nous pousse à trop et à mal manger.
Par Catherine Girard
Une épidémie. C’est ainsi que l’Organisation mondiale de la santé décrit la prévalence de l’obésité à l’échelle de la planète. Le Québec ne fait pas exception. Au royaume de la poutine et du «pouding chômeur», on estime que près d’une personne sur quatre est obèse, tandis que plus d’une sur trois souffre d’embonpoint.Au banc des accusés, on retrouve bien sûr le manque d’exercice mais aussi, et surtout, la suralimentation. «On a longtemps insisté sur l’importance de l’activité physique pour maigrir, mais on sait maintenant que c’est la prise alimentaire qui influence le plus la perte ou le gain de poids», affirme Jean-Philippe Chaput, professeur à l’École des sciences de l’activité physique de l’Université d’Ottawa.
Comme le souligne le chercheur, il est en effet plus facile de supprimer 500 calories par jour que de les brûler. En théorie, du moins. Car, en pratique, si certaines personnes sont capables de ne manger qu’une poignée de croustilles, d’autres ne peuvent s’arrêter avant d’avoir atteint le fond du sac.
Simple question de volonté?
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