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20 juillet 2012
Temps de lecture : 1 minute

«Les Jeux olympiques sont une véritable téléréalité»

Anthropologue et détentrice d’une maîtrise en éducation physique, Suzanne Laberge est professeure au département de kinésiologie de l’Université de Montréal. Elle a signé quantité d’articles sur les aspects sociaux et humains de la pratique sportive et a participé à de nombreux programmes de promotion du sport auprès de la population, et plus particulièrement auprès des jeunes en milieu scolaire.

Propos recueillis par Marie-Claude Bourdon.

Comment expliquez-vous l’immense popularité des Jeux olympiques dans le monde?

D’abord, les cinq anneaux représentant les cinq continents envoient un message d’universalité très puissant. En principe, les Jeux sont neutres, ne s’immiscent pas dans le politique et tout le monde peut y participer. Même des petits pays qui ne sont pas membres de l’ONU, comme la Palestine, peuvent y envoyer une délégation. Il y a aussi le caractère vertueux des Jeux. Ils ne sont pas teintés par la violence parfois associée au sport professionnel. L’esprit olympique est synonyme d’abnégation, de persévérance et de poursuite de l’excellence. Des vertus que Pierre de Coubertin voulait transmettre à la jeunesse de son époque. Le fondateur des Jeux modernes ne s’inspirait pas seulement de la Grèce antique, mais aussi des public schools du Royaume-Uni qu’il admirait et qui encourageaient le développement de ces valeurs par la pratique sportive.
Ensuite, il y a la valeur symbolique des athlètes.

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