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06 janvier 2012
Temps de lecture : 2 minutes

Beau temps pour les autruches!

Plus les menaces liées aux changements climatiques et autres dérives financières mondiales se précisent, plus nombreux sont ceux qui critiquent, dénoncent, raillent, voire ridiculisent ce qu’ils considèrent comme des discours alarmistes. Les prophètes de malheur exagéreraient l’ampleur de la catastrophe annoncée. Des inondations, des ouragans, des tsunamis, des sécheresses? Vraiment? Des accidents nucléaires, des marées noires, des krach boursiers, la banquise qui fond? Ah bon!

C’est vrai, nombre de scientifiques, de journalistes, d’artistes, d’intellectuels, de politiciens et d’indignés de tout poil craignent que cela conduise notre planète à sa perte. Ils croient qu’il y a péril en la demeure et qu’il est grand temps de se réveiller. Alors, ils martèlent le même message, parfois avec une certaine emphase ou exagération, mais plus souvent avec rigueur, conviction et talent. Quelques exemples: aux États-Unis, l’ex-vice-président démocrate Al Gore et son film Une vérité qui dérange , ou encore le cinéaste Charles Ferguson et son documentaire Inside Job ; en France, le journaliste Hervé Kempf et son bouquin culotté, Comment les riches détruisent la planète. Cet automne, au Québec, ce sont les documentaristes Mathieu Roy et Ronald Crooks qui ont mis notre petite planète médiatique en émoi avec leur film Survivre au progrès , adapté du best-seller de Ronald Wright, Une brève histoire du progrès.

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