Que cherchez-vous ?

Publicité
06 janvier 2012
Temps de lecture : 4 minutes

Il faut encourager la recherche libre

Rémi Quirion assume depuis septembre dernier le nouveau poste de «scientifique en chef du Québec».
Ce neuroscientifique de renommée internationale a pour mandat de conseiller le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec en matière de développement de la recherche et de la science.
Professeur au département de psychiatrie de l’Université McGill, où il a été vice-doyen des sciences de la vie à la faculté de médecine, et ancien directeur scientifique du Centre de recherche de l’Institut Douglas, Rémi Quirion est un spécialiste de la maladie d’Alzheimer et du vieillissement. Il présidera les conseils d’administration des trois Fonds subventionnaires du Québec, qui ont été restructurés cette année: le Fonds Santé, le Fonds Nature et technologies et le Fonds Société et culture.

Vous voulez encourager les chercheurs québécois à s’impliquer dans de grands projets interdisciplinaires. Est-ce à dire que les scientifiques travaillent actuellement en vase clos?

La recherche a beaucoup évolué. Aujourd’hui, nous n’avons pas le choix d’aborder les grands problèmes de société – les maladies, le vieillissement, le réchauffement climatique – selon des approches multidisciplinaires ou, comme on dit, «intersectorielles». Par exemple, le domaine de la santé ne se limite plus au réseau hospitalier, aux médecins, aux infirmières, etc. La dimension de prévention est de plus en plus importante. La conception des villes futures sera aussi fondamentale.

Publicité