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[mks_one_half]Afin de baliser ces pratiques, l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a défini, en 2008, un nouveau concept, celui du bien-être animal. Selon cette définition, entérinée par 172 pays, nos amis à poils et à plumes doivent être élevés dans des conditions qui leur garantissent la santé, le confort, une nourriture de qualité en quantité suffisante, la sécurité, la possibilité d’exprimer des comportements naturels, l’absence de douleur, de peur et de détresse. Mais comment mesurer le bien-être d’un animal qui, par définition, ne parle pas? Et est-il toujours bon de laisser le comportement naturel d’une bête s’exprimer, au risque de la voir agresser ses semblables? [/mks_one_half]
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Ce qui est sûr, c’est que tout le monde gagne à adopter de meilleures pratiques d’élevage, car une vache heureuse produira plus de lait, et une poule «détendue» sera en meilleure santé.
Québec Science en a discuté avec Anne-Marie de Passillé, experte en bien-être animal au Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique, à Agassiz, en Colombie-Britannique, et coauteure d’un ouvrage important sur le sujet: The Welfare of Cattle , aux éditions Springer. La robotisation des fermes va révolutionner les méthodes d’élevage, estime la chercheuse en bien-être animal Anne-Marie de Passillé. Pour le bénéfice des bêtes, mais aussi pour le nôtre.
Pourquoi s’intéresse-t-on tant au bien-être des animaux d’élevage depuis quelques années?