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22 septembre 2011
Temps de lecture : 1 minute

Du joug au jeu


Chaque fois que François Pépin va se promener au parc de la rivière Gentilly, près de Bécancour, il reçoit un accueil royal. Nul ne résiste au char­me de Gitan et Zion, ses destriers arabo-cana­diens! Dans le regard des ran­donneurs, le cavalier de 55 ans lit toujours la même fascination; une sorte d’attirance teintée de crainte, jaillie des profondeurs de la psyché humaine.

Rien ne prédisposait ce coach d’affaires, fils de bureaucrates, à se passionner pour ces quadrupèdes imposants. Mais le cœur a ses raisons… À peine avait-il adopté le premier, il y a 30 ans, qu’il savait que son écurie ne resterait jamais vide. «Mes chevaux m’ont appris la patience, moi qui étais impulsif. Ils m’ont aidé à équilibrer ma vie», dit-il.

Aujourd’hui, François Pépin mène ses compagnons à sabots sur les 3 000 km de sentiers équestres du Québec, à la voix, sans tirer sur les rênes. Même son petit dernier, Garou, un étalon rétif qu’il a sauvé de l’abandon, le suit comme un chiot. En mai dernier, il a organisé un premier Salon du cheval qui a attiré 5 000 curieux à Saint-Pascal, dans la région de Kamou­raska. Les estrades étaient combles pour les démonstrations de sports hippiques. «Si vous saviez le nombre d’amateurs de moto que j’ai convertis à la randonnée équestre!… Je les emmène d’abord à l’écurie brosser le cheval.

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