Que cherchez-vous ?

Publicité
05 avril 2011
Temps de lecture : 2 minutes

Le poids de la pauvreté

Nos jeunes souffrent de plus en plus d’embonpoint, surtout ceux qui sont issus de milieux défavorisés. L’abondance des restaurants de fast-food près de leurs écoles y est pour beaucoup.

Selon un sondage Léger et Marketing, l’obésité serait devenue la préoccupation sanitaire première des Québécois. Avant le cancer et les problèmes cardiaques. Permettez-moi d’en douter. Le surplus de poids et l’obésité sont deux choses bien différentes que l’on risque de confondre aisément en répondant à un sondage, surtout si notre coquetterie nous fait voir, culture de la minceur aidant, le moindre bourrelet comme un signe d’obésité.

N’empêche que certaines données font sérieusement réfléchir. L’Organisation mondiale de la santé estime à 42 millions le nombre d’enfants de moins de 5 ans qui accusent un surpoids, dont 35 millions dans les pays industrialisés. Au Canada, le nombre d’enfants en surpoids aurait triplé au cours des 25 dernières années; 1 enfant sur 4 serait obèse ou souffrirait d’embonpoint.

Cela n’est pas sans conséquences, car si la situation ne change pas, la durée de vie de la présente génération de jeunes, diabète de type 2 et problèmes cardiovasculaires aidant, pourrait raccourcir d’au moins deux ans.

On pointe du doigt les habitudes alimentaires de nos jeunes et leur passivité devant le petit écran pour expliquer ce phénomène.

Publicité