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21 décembre 2010
Temps de lecture : 2 minutes

Un cerveau heureux

Rien ne nous condamne à être malheureux, même pas nos gènes.

Crédit : Michel Rouleau

Le psychologue Vincent Paquette utilise un outil inusité pour guider ses patients sur le chemin de la sérénité: il dépose sur leur cuir chevelu des électrodes qu’il relie à un ordinateur. Ce dispositif, totalement indolore, lui permet d’observer les idées noires que ruminent les hommes et les femmes qui viennent le consulter. Parce que ça se voit dans leur cerveau!

L’électroencéphalogramme d’une personne dépressive montre en effet une activité anormale dans le cortex préfrontal, siège des fonctions cognitives, et dans l’amygdale, une petite structure associée à la peur et à l’anxiété enfouie dans l’encéphale. Les ondes bêta sont très intenses, surtout dans l’hémisphère droit.

Dans sa clinique de Laval, l’Institut PsychoNeuro, Vincent Paquette écoute ses patients, cherche avec eux la source de leur malaise et les aide à modifier leurs perceptions négatives. Mais les électrodes permettent, mieux que les mots, de constater leurs progrès.

Lorsqu’une personne anxieuse parvient à atteindre un état de bien-être intérieur en suivant les instructions du thérapeute, son activité cérébrale change; elle peut le constater en direct. «Elle comprend alors comment ses pensées affectent l’activité de son cerveau», explique Vincent Paquette.

L’ordinateur traduit cette activité sous forme de graphique, de diagramme ou même de signaux sonores ou musicaux.

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