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06 octobre 2010
Temps de lecture : 4 minutes

Canonisé par la science

Photo: vassilis738/Pixabay

Pour gagner son auréole, le Frère André a dû accomplir deux miracles validés par les savants du Vatican. Notre journaliste s’est rendue à Rome afin de comprendre comment on fabrique les saints.

Le frère André est devenu le deuxième saint québécois. Photo: Les archives de l’Oratoire Saint-Joseph

La place Saint-Pierre, c’est trop. Trop monumental, avec ses 140 statues de saints qui vous regardent de haut. Trop imposant, presque oppressant, avec sa double colonnade qui s’ouvre puis se referme comme deux bras enserrant la foule. Une foule trop dense qui joue trop du coude pour photographier trop d’opulence. Alfred Bessette lui-même aurait sûrement trouvé le site trop grandiose pour l’humble portier qu’il était. «Ce n’est pas moi qui guéris, c’est saint Joseph», répétait-il bien après être devenu le frère André. Le 17 octobre prochain, il sera pourtant canonisé à son tour sur cette imposante place Saint-Pierre, rejoignant ainsi saint Joseph.

Il aura fallu plus de 70 ans de démarches acharnées aux frères de Sainte-Croix avant de décrocher le laissez-passer pour la sainteté du frère André. Deux guérisons miraculeuses permettront bientôt aux catholiques d’invoquer saint frère André: il y a celle de Joseph Audino, un homme d’affaires de Rochester, dans l’État de New York, atteint d’un cancer du foie, en 1958.

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