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23 novembre 2017
Temps de lecture : 1 minute

Aller au boulot et devenir sourd

Les utilisateurs de transport en commun et les adeptes de transport actif sont exposés à des niveaux sonores qui pourraient endommager leur audition à long terme, rapporte une étude canadienne. 

L’immobilisation d’une rame de métro à une station, le klaxon d’une voiture et le rugissement d’un camion-remorque sont à l’origine de pics sonores susceptibles d’abîmer l’ouïe, affirment des chercheurs de l’Université de Toronto dans leur étude parue mercredi dans le J ournal of Otolaryngology — Head & Neck Surgery .

Si les niveaux sonores moyens auxquels sont exposés tous les navetteurs – automobilistes y compris – respectent les normes, ce n’est pas le cas des pics maximaux mesurés chez les utilisateurs du métro, de l’autobus et du vélo.

Les scientifiques ont effectué 210 mesures sonores qui représentent tous les moyens de transport régulièrement utilisés. Pour l’autobus, elles ont par exemple toutes été effectuées à l’intérieur comme à l’extérieur (à l’arrêt) du véhicule.

Pour que les mesures soient fidèles à ce qu’un individu entend, ils ont placé un dosimètre de bruit à environ 5 cm de l’oreille de l’assistant de recherche chargé de recueillir les mesures, qui ont toutes été effectuées à Toronto lors de jours de semaine.

Perte d’audition

De toutes les modalités de transport, c’est le vélo qui décroche la palme du niveau d’exposition sonore moyen le plus élevé

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