La sonde solaire Parker , le dernier jouet de la NASA, s’envolera cet été pour le summum des destinations soleil : l’astre lui-même.
À dos de fusée, la sonde solaire Parker amorcera cet été la mission qui la mènera plus près du Soleil qu’aucun autre objet auparavant. Le lancement, depuis le centre spatial Kennedy, en Floride, est prévu entre le 31 juillet et le 19 août. Cette mission devrait permettre de comprendre comment l’énergie circule dans la couronne, et pourquoi cette partie de l’atmosphère solaire est 300 fois plus chaude que la surface de l’étoile.
Afin de s’approcher à 6 millions de kilomètres du Soleil (qui se trouve, rappelons-le, à 150 millions de kilomètres de la Terre), Parker profitera de l’attraction gravitationnelle de Vénus pour modifier sa trajectoire. « À sept reprises, la sonde passera tout près de Vénus. Lors de chaque passage, elle se rapprochera un peu plus du Soleil », explique Nour Raouafi, responsable scientifique adjoint du projet au Applied Physics Laboratory de l’université Johns Hopkins, le laboratoire mandaté par la NASA pour réaliser la mission. En tout, le satellite plongera à 24 reprises à l’intérieur de la couronne et, quand il frôlera le Soleil à 700 000 km/h, il sera l’objet le plus rapide jamais construit par l’humain.