Des peuples ont creusé le sol sur des centaines de mètres, voire des kilomètres, pour réaliser leurs créations. D’autres ont empilé des pierres ou de la terre pour façonner un nouveau relief. Si le résultat est impressionnant, la signification de ces géoglyphes est ouverte aux spéculations.
Les lignes de Nazca, au Pérou, sont probablement les plus connues et, pourtant, on ne sait pas pourquoi elles ont été tracées. Des anthropologues qui ont pris la peine de circuler dans ces figures sur des centaines de kilomètres ont évoqué la possibilité d’un labyrinthe utilisé à des fins rituelles.
Encore aujourd’hui, des géoglyphes sont régulièrement découverts. Les drones d’une équipe d’archéologues ont détecté des motifs supplémentaires autour des lignes de Nazca, en décembre 2017.
Quant à la jungle amazonienne, plus de 450 dessins y ont été mis au jour ces dernières années par la déforestation.
On doit également des découvertes récentes à nul autre que Google Earth, cette application qui utilise les images satellitaires pour nous permettre de regarder la Terre comme jamais auparavant. C’est ainsi que quelque 250 géoglyphes ont été repérés depuis 2008 dans les steppes du Kazakhstan.
D’ailleurs, Google Earth est une bonne façon de contempler les géoglyphes à la maison : cherchez le Whitehorse Hill, au Royaume-Uni, une figure de cheval faite de craie qui date d’il y a plus de 3 000 ans.