De nombreux Québécois posent des questions au sujet des commotions cérébrales dans le moteur de recherche Google. Si vous vous heurtez la tête, de grâce, laissez votre ordinateur!
« Si vous attendez d’être sûr d’avoir une commotion cérébrale pour interroger Google, c’est qu’il est généralement trop tard », lance d’entrée de jeu Dave Ellemberg, professeur à l’Université de Montréal où il dirige l’Institut des commotions cérébrales.
Le commun des mortels se pose rarement des questions dans les premiers jours suivant un potentiel traumatisme craniocérébral, remarque le neuropsychologue clinicien. « Par contre, les gens sont soudainement assaillis d’interrogations après un, deux, voire trois mois de symptômes persistants. C’est là qu’ils viennent nous consulter pour tenter de réparer les pots cassés », regrette-t-il.
Ne vous fiez pas à votre propre jugement pour écarter la possibilité d’une commotion cérébrale, puisque, même pour un médecin, ce n’est pas simple. Il n’existe pas d’outil ou de test fiable à 100 % pour détecter un traumatisme crânien.
« Il faut en reconnaître les signes et symptômes – il n’y en a pas toujours –, de même que les circonstances qui peuvent le causer, avant d’aller consulter. C’est le médecin qui le diagnostique au final », explique l’auteur de Tenir tête à la commotion cérébrale .
Au moindre soupçon de commotion cérébrale, la victime devrait s’observer pendant au moins 48 heures.